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Climatiseurs-ventilateurs

Le frais au rendez-vous

Les climatiseurs entrent dans les moeurs… et dans les habitations. Si vous comptez vous équiper, tenez compte du lieu à climatiser, de vos habitudes et ayez à l’esprit ses effets néfastes sur l’environnement.

Climatiseur

Qu’ils soient spécialistes en matière de climatisation (Carrier, Daikin, Airwell…) ou non (Panasonic, Samsung, Bosch…), les fabricants proposent les mêmes types de modèles. À vous de choisir selon vos besoins. Les appareils mobiles monoblocs sont parfaits pour climatiser de manière occasionnelle. Ils sont faciles à installer, transportables d’une pièce à l’autre et ce sont les moins chers : 300 à 1 000 euros. Ils ont toutefois quelques inconvénients : ils sont encombrants, doivent être installés à proximité d’une ouverture pour laisser passer le tuyau d’évacuation (généralement une fenêtre entrebâillée) et génèrent du bruit (comparable à celui d’un réfrigérateur).

Les propriétaires qui envisagent d’utiliser la climatisation au-delà des mois d’été ont intérêt à opter pour un appareil fixe. Nécessitant moins de travaux d’installation, les climatiseurs de type « window » sont toutefois délaissés au profit de modèles « split ». Composés d’un condenseur extérieur unique relié à une (« split ») ou plusieurs (« multisplit ») unités, ils sont peu bruyants, moins voyants et plus efficaces. Prévoyez toutefois un coût d’au moins 1 000 euros (hors frais d’installation). Renseignez-vous par ailleurs auprès de votre syndic de copropriété ou de votre mairie pour vérifier que l’installation d’une unité extérieure est autorisée. Si ce n’est pas le cas, vous devrez vous rabattre sur un climatiseur expulsant la chaleur par l’eau courante. Attention, car la facture risque de monter très vite !

Enfin, des « splits » mobiles (800 à 1 300 euros) combinent, eux, les avantages des deux systèmes. Un inconvénient toutefois : dès que l’on change l’appareil de pièce, il faut déménager les deux unités et, à chaque fois, trouver un rebord de fenêtre où installer le ventilateur.

A allumer avec modération

Une fois le modèle choisi, encore faut-il déterminer sa puissance. Celle-ci dépend non seulement de la surface de la pièce mais aussi du climat, de l’exposition, des sources de chaleur présentes, du nombre d’occupants, de la qualité de l’isolation, etc. La réalisation d’un bilan thermique est nécessaire, soit en s’adressant à un professionnel, soit soi-même, grâce aux bilans thermiques simplifiés que proposent certains fabricants. Sinon, vous pouvez toujours déterminer une puissance approximative en comptant 100 watts par mètre carré (soit 2 kW pour une pièce de 20 m2, par exemple).

Reste enfin à déterminer les options qui vous seront utiles. Si tous les climatiseurs déshumidifient l’air, certains sont équipés d’une touche spécifique qui leur permet d’utiliser cette fonction indépendamment du refroidissement, voire de contrôler le degré d’humidité. Idem pour le filtrage : si tous les appareils purifient l’air, certains se disent capables de retenir les particules les plus fines et, parfois, de supprimer les odeurs.

Par ailleurs, certains climatiseurs… chauffent. En effet, un appareil « réversible » est capable de chauffer une pièce à moindre frais en récupérant les calories présentes dehors. Un système qui peut toutefois s’avérer insuffisant lorsque la température extérieure est trop basse. Pour y remédier, certains modèles sont munis d’une résistance. Une télécommande et une fonction « programmation » apportent aussi plus de confort.

Dans tous les cas, utilisez votre climatiseur raisonnablement. En effet, il ne faut pas ignorer que ces appareils ménagers sont générateurs de pollution. D’une part parce qu’ils consomment beaucoup d’électricité. Mieux vaut donc utiliser votre climatiseur avec modération et, lorsque vous l’allumez, le faire fonctionner en continu quitte à réduire légèrement sa puissance quand vous êtes absent. Bien isoler sa maison, garder les volets fermés le jour et aérer la nuit permet aussi de réduire la consommation d’énergie. Enfin, réglez votre appareil de façon à limiter l’écart de température entre l’intérieur et l’extérieur à 7° C et suivez scrupuleusement les consignes d’entretien du fabricant.

Les climatiseurs contiennent par ailleurs des fluides frigorigènes particulièrement polluants. Or, si les fuites sont rares, rien n’oblige les fabricants à retraiter ces gaz favorisant l’effet de serre lorsqu’un appareil en comprenant moins de 2 kg arrive en fin de vie.

Ventilateurs : effet limité

D’autres appareils proposent également d’apporter de la fraîcheur dans la maison. Même s’ils ressemblent aux monoblocs, les rafraîchisseurs ont un pouvoir beaucoup plus limité car ils se contentent d’évaporer l’air chaud à travers un filtre humide. Les ventilateurs, quant à eux, ne font que brasser l’air. Si les appareils sur pied ont la faculté d’être mobiles, ceux de plafond ne posent pas de problème de stockage et peuvent atteindre une plus grande envergure, qui dépend de la taille de la pièce. Enfin, sachez que certains ventilateurs de plafond peuvent changer de sens de rotation. Très pratique en hiver pour repousser la chaleur vers le bas et faire des économies de chauffage.

Les différents appareils

1 – Le monobloc est idéal pour une climatisation occasionnelle. Il nécessite toutefois un accès vers l’extérieur.

2 – Avec le « split » fixe, une ou plusieurs unités réparties dans les pièces à climatiser (photo de gauche) sont reliées à un condenseur unique placé à l’extérieur (photo de droite). Efficace et peu bruyant, c’est le modèle le plus commun.

 3 – Inesthétique et bruyant mais sans tuyau à faire passer à travers la maison, le modèle « window » est rare dans les habitations.

4 – Les deux unités du « split » mobile sont reliées par un cordon de 4 cm de diamètre. Ce modèle réunit l’efficacité du système « split » et la mobilité du monobloc.

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