Perte de plaisir, glissement, rupture sont les inconvénients évoqués lors de l’usage du préservatif. Il est pourtant le seul rempart efficace contre les infections sexuellement transmissibles. Une innovation danoise permettrait de réduire ces désagréments grâce à un préservatif doté d’une structure flexible mais très résistante en nid d’abeille.
En s’inspirant de la nature, une société danoise a mis au point un préservatif dont la structure particulière en nid d’abeille améliorerait le confort et les risques de rupture.
En mars 2016, François Bourdillon, directeur de l’Agence nationale de santé publique rapportait, dans une interview au journal Le Monde, une hausse inquiétante des infections sexuellement transmissibles reflétant la baisse de l’utilisation du préservatif malgré les campagnes de prévention.
Une étude menée par la Smerep en 2013, une mutuelle étudiante, auprès de ses milliers d’inscrits, avait révélé que 30% des jeunes n’utilisaient jamais de préservatif. Certaines des raisons évoquées étaient le manque de confort et la diminution du plaisir. Un autre de ses inconvénients est la possibilité de rupture exposant au risque d’infections transmissibles et de grossesses non désirées.
Une structure hexagonale semblable à celle de la peau de serpent
Selon ses inventeurs danois, un préservatif innovant permettrait de réduire ces inconvénients. Ils se sont inspirés d’une des structures présentes dans la nature permettant d’allier solidité et légèreté : l’assemblage d’hexagones. C’est celle du graphène des nids d’abeilles et de la peau de serpent.
Le préservatif est donc composé de 350 hexagones étendus à travers sa structure qui lui donnerait une résistance à toute épreuve. Les forces appliquées lors d’un coït seraient ainsi mieux distribuées sur l’ensemble de la surface du préservatif, le rendant moins sujet à la rupture tout en gardant une faible épaisseur.
Ce réseau hexagonal se trouvant sur la face interne du préservatif en relief permettrait de minimiser le risque de glissement et l’adaptation à l’anatomie de chaque utilisateur, maximisant le confort et les sensations.
L’inconvénient majeur de ce préservatif est son coût : près de 7 euros. Ainsi, il est sept fois plus cher que les préservatifs classiques et ses propriétés n’ont été testées que par le fabricant.
Eviter les ruptures avec les préservatifs classiques
Pour éviter le risque de rupture avec les préservatifs classiques et garder un maximum de confort, il convient de vérifier que le préservatif n’est pas périmé car il devient poreux avec le temps, qu’il est à la bonne taille et utiliser du lubrifiant compatible. Si une rupture de préservatif arrive tout de même, et qu’il y a un risque de transmission du VIH, il faut se rendre au plus vite aux urgences pour évaluer la nécessité de prendre un traitement post-exposition. Il faut également prendre en compte le risque d’infections sexuellement transmissibles et de grossesse non-désirée.
cf:allodocteurs.fr