Pains, biscuits, chips…ce composé chimique se cache dans de nombreux aliments. Potentiellement cancérigène, sa teneur serait supérieure aux normes fixées selon une enquête de la Répression des fraudes (DGCCRF).
L’acrylamide, une substance se trouvant dans nos aliments et potentiellement cancerigène, est dans la ligne de mire de la Répression des fraudes (DGCCRF), révèle le site Que Choisir. Ce composé n’est ni présent à l’état naturel, ni un additif alimentaire. L’acrylamide se forme lorsque des aliments riches en amidon ou en sucre sont cuits au four, en friture ou au gril à une température excèdant les 120 degrés. Les cuissons à l’eau et au four à micro-ondes ne sont pas concernées.
Un taux de teneur indicatif
Présent également dans la fumée de cigarette, ce composé est déclaré potentiellement dangereux depuis un rapport suédois de 2002. La Commission européenne a alors mis en place des mesures incitant les industriels à réduire les teneurs en acrylamide dans leurs produits. Les valeurs fixées par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) sont donc simplement indicatif. Par exemple, 50 µg/kg dans les aliments à base de céréales pour bébés ou 1 000 µg/kg pour les chips.
Des analyses menées par le site QUE CHOISIR ont révélé que sur 74 échantillons prélevés dans 145 entreprises contrôlées, 10 échantillons présentaient une valeur supérieure à celle recommandée.
L’EFSA devrait rendre d’ici 2015 une nouvelle évaluation des risques liés à la présence d’acrylamide dans l’alimentation en Europe et décider de la mise en place de mesures de gestion à long terme.