Consommation-Alimentation Divers

Les clefs pour bien lire les étiquettes des produits alimentaires

Aujourd’hui, faire ses courses devient un vrai casse-tête, entre l’important choix de produits, les différentes étiquettes difficilement déchiffrables, ou encore aller au supermarché ou commander sur Internet.

Voici donc quelques conseils pour vous y retrouver dans cette jungle de l’étiquetage !
Décryptons la liste des ingrédients
La liste est ordonnée de la sorte : de l’ingrédient le plus abondant au moins abondant, et la liste est souvent longue ! L’eau apparaît généralement en tête de liste… pas très représentatif de l’image alléchante figurant souvent sur l’emballage du produitcomme un plat cuisiné. Par exemple pour les macaronis sauce tomate et boulettes de bœuf, les macaronis sont présents à 53 % mais le 1er ingrédient qui apparaît est l’eau…

Ainsi, un plat à base de viande sera de meilleure qualité si la viande est située tout en haut dans la liste des ingrédients et si son pourcentage est plus élevé. Regarder le pourcentage d’un ingrédient représente une info intéressante car plus précise.

Autre conseil, ne négligez surtout pas la nature des ingrédients. En effet, certains aliments peuvent se décliner de plusieurs façons. Par exemple, pour l’huile, il faut préférer l’huile de colza à l’huile de tournesol pour des raisons diététiques. D’un point de vue écologique par contre, l’huile de colza, en partie responsable de la déforestation amazonienne, n’est pas préférable ! Un vrai casse-tête disais-je ?
Qu’en est-il des dates de péremption ?
Il existe deux sortes de dates limites :

•« A consommer jusqu’au » concerne la date limite de consommation (DLC) : aliments rapidement périssables

•« A consommer de préférence avant » concerne la date limite d’utilisation optimale(DLUO) : aliments peu périssables.
Par exemple, la date indiquée sur les pains de mie avec la mention « moelleux garanti », représente plus le confort gustatif que la qualité « sanitaire du produit ».

Les denrées non périssables comme le sucre, le sel, les alcools, n’ont pas besoin de date limite, mais sont quand même à consommer avec modération !
Retrouvez la liste des ingrédients non périssables ici
L’étiquetage nutritionnel
Le fabricant n’est pas obligé d’indiquer les valeurs nutritionnelles d’un produit sauf s’il en vante sa qualité nutritionnelle ou ses bénéfices sur la santé, mais la pratique s’est aujourd’hui, largement généralisée.

L’étiquetage nutritionnel comprend la mention des :

•Calories : la quantité d’énergie dans 100 grammes d’aliments exprimée en calories.
•Protéines : entretien et renouvellement de notre organisme, particulièrement pour les muscles.
•Glucides : source d’énergie, divisés en deux catégories, les sucres complexes (ex : amidon) et les sucres simples (ex : sucre de table).
•Lipides : les matières grasses notamment les acides gras.

Il est fréquent que cet étiquetage comporte également d’autres valeurs comme les minéraux ou les vitamines. Mais ce qui importe le plus, ce sont les quatre valeurs nutritionnelles de base.

La mention des valeurs nutritionnelles vous permet de comparer les produitsnotamment quand on recherche une alimentation équilibrée. Attention si vous faites un régime, certains produits dits « minceur » peuvent en réalité s’avérer plus caloriques qu’un même produit dans une gamme classique. Par exemple, concernant les produits 0 % de matière grasse, cela ne veut pas dire qu’il y a peu de calories, au contraire il arrive qu’il y en ait plus qu’un produit classique. Il faudra donc se dépenser plus pour les éliminer, un comble pour un produit minceur non ?
L’étiquetage carbone ou étiquetage environnemental
Il s’agit de l’équivalent carbone du produit et de son emballage, c’est-à-dire combien de CO2 est rejeté pour le cycle entier du produit. Cependant, l’empreinte carbone d’un produit est très complexe à évaluer du fait des nombreux impacts qu’elle comporte ( de la production agricole à la fabrication en usine, sans compter le transport, la fabrication de l’emballage, etc.)

L’étiquetage carbone n’est pas obligatoire, seules les enseignes Casino et Leclerc dans le Nord, ont pris cette initiative en France dans la grande distribution. Casino indique en gramme équivalent CO2 par 100g de produit fini. Leclerc le mentionne dans 200 000 références, ainsi que sur le ticket de caisse avec le poids moyen en carbone du caddie.

Une information qui permet de mieux se rendre compte de l’impact écologique de notre consommation, et pourquoi pas de choisir des produits qui prennent plus soin de notre planète !
Un dépliant sur l’étiquetage alimentaire téléchargeable en ligne
L’institut français pour la nutrition (IFN) et la CLCV se sont associés pour créer un dépliant pour mieux comprendre l’étiquetage alimentaire. N’hésitez pas à l’imprimer pour l’avoir à portée de main, par exemple lorsque vous faites vos courses si vous avez une question sur l’étiquette d’un produit !

Le site de la CLCV a également mis en ligne une vidéo pour vous aider à mieux faire vos courses. On y apprend des réflexes malins pour consommer mieux tout en économisant une dizaine d’euros sur votre ticket de caisse ! Par exemple, on apprend qu’un produit cher n’est pas forcément de meilleure qualité rien qu’en regardant les étiquettes.
Même en faisant vos courses en ligne, c’est possible !

Lorsque vous faites vos courses en ligne, il est tout à fait possible de regarder la liste des ingrédients, l’origine des aliments (notamment la viande), et le prix au kilo, pour ne pas vous faire avoir. La plupart des sites indiquent les informations du produit dans un emplacement spécifique tel un lien qu’il faut cliquer.

Faire ses courses, c’est aussi faire attention aux étiquettes. Vous consommerez des produits et des aliments de meilleure qualité, plus sains pour la santé voire pour la planète, sans pour autant dépenser plus. Vous pouvez même faire des économies, sympa.

cf:news.radins.com;Par Emma Laurent

Articles relatifs

Ampoules basse consommation, LED Des économies d’électricité à long terme

UFC QC Nouvelle Calédonie

Pesticides tueurs d’abeilles  Enfin interdits !

Près d’un bonbon sur deux est non conforme à la réglementation

UFC QC Nouvelle Calédonie