La Croix indique en effet : « Oui, on peut laver son masque chirurgical et le réutiliser ensuite ; et même jusqu’à dix fois, sans qu’il ne perde ses propriétés. Telle est la conclusion d’une étude de chercheurs français publiée cet automne2021 dans la revue Chemosphere ».
Le journal retient que « le masque chirurgical de type IIR en polypropylène «peut être lavé jusqu’à dix fois (…) sans aucune dégradation de leur filtration ou de leurs propriétés de respirabilité», souligne cette étude, fruit du travail d’un consortium mis en place dès le printemps 2020 pour étudier les conditions de réutilisation des masques ».
Philippe Cinquin, professeur de santé publique à l’université Grenoble Alpes et au CHU de Grenoble, indique : « Nous avons retenu un protocole de lavage plus exigeant que celui l’Agence du médicament et des produits de santé ».
La Croix évoque ainsi « un lavage avec un détergent en machine à 60°C durant 30 minutes. Puisque le masque garde ses propriétés à cette température, il en est évidemment de même à 40°C, ce que recommande l’Agence pour les particuliers ».
Le journal note qu’« après plusieurs lavages, précise l’étude, les masques perdent une part de leur capacité de protection contre les projections liquides – et non les aérosols -, ce qui a surtout des conséquences en milieu hospitalier (projections de sang dans le bloc opératoire, par exemple) ».
« Néanmoins, au bout de plusieurs lavages, certains signes doivent alerter – une apparence du masque abîmée, qui peluche, une barrette qui s’ajuste moins bien sur le nez, etc. C’est alors le moment de le jeter dans une poubelle bien fermée – et surtout pas dans le bac jaune », remarque le quotidien.
La Croix évoque en outre le masque en tissu homologué : « Dans leur étude, [les chercheurs] démontrent que lavés, les masques chirurgicaux conservent une meilleure performance que ceux en tissu ».
