Depuis 2011, les patients peuvent signaler directement un effet indésirable de médicament. Avec le site Signalement-sante.gouv.fr, la démarche est facilitée.
Depuis le 13 mars, le signalement des effets indésirables liés aux médicaments, mais aussi aux dispositifs médicaux, aux produits de la vie courante (par exemple, les produits d’entretien), aux cosmétiques ou encore aux compléments alimentaires, est un peu plus simple. Il se fait désormais par un portail spécifique : Signalement-sante.gouv.fr. Il est hébergé par le site du ministère de la Santé. Ce n’est donc pas un site dédié, et c’est dommage, car il n’a pas d’accès et d’identité propre.
Ceci étant, déclarer directement un effet indésirable est tout de même un petit peu plus facile qu’avant. Il suffit de remplir le formulaire pas à pas. Puis de cliquer à la fin sur le bouton « envoyer ». Les éléments sont directement adressés au centre régional de pharmacovigilance dont relève le déclarant. Un bouton spécial permet d’enregistrer et de conserver le formulaire. Le déclarant reçoit ensuite un accusé de réception.
Jusque-là, la procédure demandait un peu plus d’agilité. Il fallait d’abord se connecter via le site de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), pour télécharger le formulaire Cerfa adéquat ; une fois les cases remplies, il était nécessaire de passer par la messagerie électronique pour expédier le formulaire en fichier joint. Ou alors on pouvait l’imprimer, et l’envoyer par courrier postal. Notez qu’en plus de la déclaration par le site Signalement-sante.gouv.fr, ces deux options sont toujours possibles.
Ces dernières années, le signalement des effets indésirables a connu plusieurs évolutions. Depuis 2011, les patients peuvent faire une déclaration directe, sans passer par leur médecin – même si c’est mieux si ce dernier peut constater, appuyer et détailler l’effet indésirable. La déclaration électronique est devenue possible en 2013.
Déclarer un effet indésirable, même connu et signalé par la notice d’un produit, est très important, entre autres pour déterminer si un médicament doit être maintenu ou non sur le marché.
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