Communiqué de presse: Enquête sur les vélos électriques
Fin novembre 2018, les bénévoles de l’association de consommateurs UFC Que Choisir de Nouvelle-Calédonie ont visité anonymement 6 magasins à Nouméa et Dumbéa. Se présentant comme intéressés par l’achat d’un vélo à assistance électrique, ils ont renseigné des fiches d’enquête selon les conseil s fournis.
L’analyse a porté sur 5 catégories: le magasin, l’accueil, l’implication du vendeur, les conseils d’entretien et le vélo conseillé (détail en annexe)
Les résultats sont présentés sous forme de tableau ci-dessous:
Si l’accueil en magasin est bon dans l’ensemble, l’implication des vendeurs laisse à désirer. Ce sont pourtant
grâce aux questions qu’ils vont poser au client qu’ils pourront répondre à ses attentes et que celui-ci pourra
choisir en toute connaissance de cause : technologie d’assistance (moteur dit «tout ou rien» ou moteur
« pédalier»), autonomie de la batterie, temps de charge, type de freins, système de vitesses, poids, aide au
démarrage…
Les conseils d’entretien sont insuffisants, alors que quelques astuces peuvent aider à préserver la batterie et
le moteur: éviter les décharges profondes, recharger de temps en temps en cas de non-utilisation du vélo
pendant plusieurs mois, avec un moteur «pédalier» penser à rétrograder avant de s’arrêter pour éviter de
redémarrer sur un gros développement.
N’hésitez pas à visiter plusieurs magasins: exposez vos besoins, faites-vous expliquer les différentes
technologies disponibles, essayez les vélos en conditions réelles, et notamment en montée.
Toute une gamme de prix depuis 136000CFP chez Décathlon à 564 504CFP chez Peugeot Motos Cycles
est proposée, correspondant à des vélos aux caractéristiques très différentes.
N’oubliez pas de vous renseigner sur le coût annuel de l’entretien et sur celui du remplacement de la batterie.
Rappelons qu’une prime de 50 000 CFP est proposée par l’Agence Calédonienne de l’Energie.
Cette prime est soumise à conditions et sera déduite en caisse par le magasin le cas échéant.
Enfin, consultez votre assureur pour savoir si votre garantie responsabilité civile couvre bien l’utilisation
de votre vélo électrique. Ne vous contentez pas d’une réponse orale , mais exigez une réponse écrite de sa part.
Pour le Conseil d’Administration la vice- présidente,
Françoise Kerjouan
CONTACT PRESSE : 28 51 20 / 75 13 24
Nouméa, le 1er juillet 2019
Annexe
(source: Observatoire de la Consommation, Que Choisir)
•Le magasin
La note se fonde sur 3 questions : le nombre de vélos électriques disponibles, la possibilité de tester le vélo à l’intérieur et/ou à l’extérieur de la boutique, et les réparations possibles au sein du magasin.
•L’accueil
L’appréciation est basée sur 6 critères : la présence du vendeur au niveau du rayon vélo ( cette question était
uniquement posée dans le cas des grandes ou moyennes surfac
es de sport), la sollicitation ou non du vendeur
par le client mystère, puis l’appréciation du vendeur, à savoir sa disponibilité, son écoute, la clarté de ses
explications, et la connaissance de ses produits.
•L’implication du vendeur
Cette catégorie comprend : les questions posées par le vendeur sur le budget, l’utilisation, et l’autonomie
souhaitée ainsi que les explications données sur les différentes localisations du moteur, les types d’assistance et le fonctionnement des batteries.
•Les conseils d’entretien
La note est établie sur les conseils d’entretien (notamment en cas de non-utilisation prolongée) dispensés par le vendeur : retirer la batterie du vélo, la brancher de temps en temps, mais pas en permanence, la ranger
dans un lieu adapté, et faire une révision annuelle. La note inclut également le conseil d’accessoires (le port
du gilet et du casque).
•Le vélo conseillé
Cette dernière catégorie est construite sur 5 points : le respect du budget et de l’autonomie souhaitée, la
localisation du moteur, le type d’assistance, et la présence de l’aide au démarrage sur le vélo conseillé.