Nous sommes régulièrement interrogés par des consommateurs qui souhaitent se débarrasser de médicaments non utilisés ou périmés.
Nous avions bien noté la mise en place par les pharmaciens de l’éco-organisme Ecopharm, qui permettait de
rapporter ces médicaments dans les officines. Nous avions interrogé l’Ordre des Pharmaciens, qui nous avait indiqué qu’avec la réduction des marges sur le prix des médicaments, le dispositif était suspendu. En 2012, nous avions en vain alerté le gouvernement. Puis nous avons systématiquement interpelé en vain le membre du gouvernement en charge de la santé. En 2017, nous avons écrit aux provinces, sans plus de succès.
Aujourd’hui, la récupération et l’élimination sont laissées à l’initiative des pharmacies, et celle-ci reste très
limitée.
Nous saluons aujourd’hui l’initiative de la mairie de Nouméa qui, dans la collecte des déchets dangereux
qu’elle organise à l’occasion de la semaine européenne de réduction des déchets, accepte les
médicaments non utilisés. Ce sera ce samedi 23 novembre de 9h à 15 h à la pépinière municipale
(voir les pages 8 et 9 du programme annexé)
Parce que l’impact sur l’environnement des médicaments jetés avec les ordures ménagères ou évacués dans les eaux usées a été largement démontré, nous demandons qu’une filière pérenne de collecte et de
traitement soit mise en place.
La situation actuelle n’est plus acceptable, surtout dans une filière où les importateurs et les
distributeurs sont parfaitement identifiés.
cf:Pour le Conseil d’Administration
la présidente, Luce Lorenzin
CONTACT PRESSE : 28 51 20 / 76 09 45 / 75 13 24
Nouméa, le 18 novembre 2019
