Santé-Bien être

L’huile de coco, un danger pour votre santé ?

1) Contrairement à ce que vous pensez peut-être, l’huile de coco, utilisée en cuisine, serait dangereuse pour votre santé. Pour ce professeur de Harvard, sa place est dans la salle de bain.

L’huile de coco favoriserait le risque d’infarctus
L’huile de coco est à la mode en cuisine.

Depuis quelques années, l’huile de coco fait fureur en cuisine. On l’utilise en remplacement de toutes les autres matières grasses et, outre par son goût caractéristique qui s’accorde avec de nombreux aliments, l’huile de coco est réputée pour ses nombreuses vertus sur la santé. Elle serait un formidable antibactérien et permettrait, entre autres, de lutter contre la maladie d’Alzheimer ou contre certains cancers. Mais selon un professeur de Harvard, l’huile de coco serait, avant tout, un véritable « poison ».

C’est lors d’une conférence sur les « erreurs nutritionnelles » tenue face à des étudiants de l’Université de Fribourg, en Suisse, que le mot a été lâché. Le Pr Karin Michels y a alors affirmé que l’huile de coco était extrêmement dangereuse pour la santé, en raison de sa teneur en acides gras saturés. Ces derniers, consommés en trop grande quantité, finissent par boucher les artères qui alimentent le cœur, ce qui peut provoquer des infarctus.

Les vertus antimicrobiennes de l’huile de coco font des miracles sur la peau
Pour le spécialiste, l’huile de coco est tout simplement à proscrire en cuisine, et doit être remise dans la salle de bain, où ses bienfaits sont formellement reconnus.

Utilisée en application cutanée, l’huile de coco est en effet un véritable concentré de vertus, et ce grâce à ces mêmes acides gras qui sont si mauvais pour le cœur. Parmi ces derniers, la présence d’acide laurique, en très grande quantité, offre des propriétés antimicrobiennes, nourrissantes et apaisantes pour la peau.

cf:le-mag.radins.com

 

2) Utiliser de l’huile de coco en cuisine, c’est varier l’éventail des lipides que vous consommez. Certes, cette huile apporte surtout des gras saturés mais ils sont moins nocifs qu’il n’y paraît.

L’huile de coco peut venir remplacer le beurre ou une huile plus classique dans certaines de vos préparations, plats ou gâteaux, amenant ainsi d’autres saveurs et d’autres apports.

Cette huile est tirée de la noix de coco, et donc du cocotier ou cocos nucifera. Son goût est légèrement fruité, son parfum un rien exotique. L’huile s’oxyde peu. Les amateurs avertis recommandent de choisir une huile vierge extra, première pression à froid, si possible bio.

L’éventail des acides gras

Mais quelle est la nature de cette huile ? Elle contient un peu d’acides gras polyinsaturés (1 à 3% d’acide linoléique ou oméga 6, un peu d’oméga 3), des acides gras mono insaturés (5 à 8% d’acide oléique ou oméga 9), et en grande majorité des acides gras saturés (acide laurique, acide myristique, acide palmitique…). C’est également une bonne source de vitamine E.

Des gras bien assimilés

La forte teneur en acides gras saturés – à fort pouvoir hypercholestérolémiant – ne plaide pas a priori pour l’huile de coco. Mais selon certains scientifiques, il s’agit d’acides gras ou tryglicérides à chaîne moyenne sont bien assimilés par le corps (par le foie) et directement utilisés comme source d’énergie. Cet apport de gras saturé à chaîne moyenne (TCM) contribuerait plus à la prévention d’artérosclérose et d’accidents cardio-vasculaires qu’à l’augmentation des risques.

Les bienfaits de l’acide laurique

Simultanément, cet acide laurique est très bien considéré pour ses propriétés anti-microbiennes, anti-bactéries, anti-virus…On lui prête la capacité de combattre le Stapylocoque doré et le très problématique champignon, candida albicans, plus communément appelée candidose. Plus généralement, l’acide laurique jouerait un rôle de renforcement des défenses immunitaires.

Globalement, il peut être intéressant d’introduire dans ses apports alimentaires cette huile, sous réserve d’un équilibre général des apports en lipides.

cf: observatoire-des-aliments.fr Katrina Lamarthe

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