Consommation-Alimentation Divers

L’obsolescence programmée, un pas de plus.

Votre lave-linge n’a « que » six ans, il est en panne, mais le réparateur vous explique qu’il ne peut rien faire pour vous, faute de pièces détachées ? Rageant ! Désormais, un décret (à défaut d’une loi, plus contraignante) va lutter un peu plus contre l’obsolescence programmée.
Les règles changent au 1er mars 2015
Aujourd’hui, un fabricant est tenu de fournir les pièces détachées d’un produit cinq ans après l’arrêt de la production de celui-ci. Le souci, c’est que le consommateur n’en est quasiment jamais informé ! Et quand il découvre que le produit n’est plus « suivi », il est trop tard pour se retourner.

Désormais, un décret en vigueur depuis le début du mois de mars oblige les fabricants à indiquer pendant combien de temps ils fourniront les pièces détachées pour pouvoir réparer les produits qu’ils vendent.

1.800.000 francs d’amende pour défaut d’étiquetage
Ce décret s’applique à tout les biens « meubles », ce qui recouvre aussi bien l’électroménager, la hi-fi, l’informatique, que les automobiles ou les deux-roues. En revanche, la règle ne s’applique qu’aux nouveaux produits commercialisés cette année, à partir de mars.

Une nouvelle voiture, un nouveau Smartphone, un nouveau réfrigérateur, devront mentionner, via une étiquette, pendant combien de temps les pièces détachées du produit seront fabriquées et mises à disposition des réparateurs. Mais comme l’obligation porte sur les fabricants, et non les distributeurs, ne vous attendez pas à voir ces informations fleurir partout dès les prochaines semaines ! Il faudra un peu de temps pour que tout le monde joue le jeu.

Peut-être que la sanction, lorsqu’elle commencera à tomber, motivera un peu plus tout le monde…

cf: Amandine Vanstaevel (radin.com)

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