L’association de consommateurs a passé au crible pas moins de 244 références de produits ménagers. Il en ressort une forte présence de substances toxiques indésirables.
Une étude sur 244 produits ménagers
Avec le Covid-19, les ventes de produits ménagers destinés à nettoyer son intérieur ont explosé. L’occasion pour l’association de consommateurs de jeter un œil sur les références en la matière. L’UFC Que Choisir a ainsi passé au crible pas moins de 244 produits ménagers, dits référents. Et le constat n’est pas joli. Trop souvent, de nombreuses substances toxiques sont présentes dans ces produits.
En premier lieu, l’association de consommateurs déplore, à l’aune de cette étude, le manque d’informations trop important pour les consommateurs. Elle dénote notamment l’absence d’une liste exhaustive de toutes les substances présentes dans un produit, sur son emballage. Le tout autorisé par une réglementation que l’UFC Que Choisir juge beaucoup trop laxiste en la matière.
L’UFC Que Choisir demande un durcissement des règles
Ensuite, les résultats à proprement parler de cette étude révèlent que trop de produits contiennent encore de nombreux allergènes, substances cancérigènes ou encore des perturbateurs endocriniens. L’UFC Que Choisir donne un chiffre pour mieux comprendre l’étendue du problème. Sur 244 produits examinés, près d’un produit sur deux, soit 44%, contiennent des substances dangereuses pour la santé et/ou l’environnement.
L’association de consommateurs cite de nombreux exemples assez édifiants, comme un assouplissant pour linge mettant en avant un bébé sur son étiquette, alors qu’il continent un produit toxique pour la reproduction. Les cas semblent légion. L’UFC Que Choisir appelle aujourd’hui les pouvoirs publics à faire preuve de moins de laxisme envers les fabricants, et ces derniers à faire preuve de davantage de transparence.
cf: conseils.radins.com
