Alors que les industriels ont, depuis le 1er janvier 2017, l’obligation d’indiquer l’origine de la viande et du lait utilisés dans leur plat préparé, l’UFC-Que Choisir pointe, dans un rapport publié ce lundi 3 avril 2017, un respect largement insuffisant de la nouvelle réglementation.
Étiquetage des plats préparés : une mesure insuffisamment appliquée
Alors que les industriels bénéficiaient d’un délai de tolérance courant jusqu’au 31 mars 2017 pour intégrer la nouvelle réglementation sur la mention de l’origine de la viande et du lait dans les plats préparés (entrée en vigueur au 1er janvier 2017), l’UFC-Que Choisir a dénoncé ce lundi 3 avril 2017 une « opacité » persistante : un plat préparé sur cinq ne donnerait aucune information sur l’origine des ingrédients.
Outre cette absence de transparence, l’association de consommateurs dénonce un contournement de la réglementation, cette dernière entretenant un flou sur l’obligation ou non de dévoiler l’origine exacte de la viande et du lait. Ainsi, certains industriels se contentent de faire valoir une origine « Union européenne » sur l’emballage de leurs produits : « les fabricants se sont engouffrés dans cette brèche légale pour près d’un produit étiqueté sur deux ! », souligne l’UFC-Que Choisir.
Qui sont les mauvais élèves ?
L’UFC-Que Choisir, qui a passé au crible 40 produits frais transformés, pointe notamment la crème fraîche Bridélice, le croque-monsieur jambon-beurre Herta, le beurre doux gastronomique Président, les yaourts natures Monoprix, le sandwich jambon-emmental Daunat, les découpes de poulets « Wings party » Maître Coq ou encore les linguines au jambon cru Weight Watchers.
En ce qui concerne le flou sur l’origine des produits au travers de la mention « Origine UE », les marques Sodebo (6 produits sur 7) et Herta (sur ses 4 produits étiquetés) sont les plus adeptes de la pratique.
Pour lire l’article d’UFC QUE CHOISIR, cliquer ici: Nouvel étiquetage sur l’origine de la viande et du lait
ref: news.radins.com Emilia Capitaine