Communiqué de presse Nouvelle Calédonie

Transition alimentaire

Communiqué de presse

Notre association a participé aux travaux sur la transition alimentaire organisés par le gouvernement et nous avons indiqué notre vision de la problématique vue du côté des consommateurs.

Nous considérons tout d’abord que l’amélioration de la façon de consommer des calédoniens constitue un enjeu de santé publique et de société et qu’il fallait inciter fortement à consommer des produits frais et de qualité tout en respectant les traditions culinaires de chacun.

Nous considérons que cet objectif ne peut être atteint avec les niveaux de prix actuellement pratiqués pour les produits frais et tout particulièrement les fruits et légumes et que l’actualité tant météorologique qu’économique nous montre que nous ne bénéficions pas d’une sécurité d’approvisionnement suffisante.

Nous pensons qu’il est nécessaire d’inciter fortement nos concitoyens à consommer 5 fruits et légumes frais par jour afin de lutter contre le surpoids, le diabète et d’autres maladies liées à la « mal bouffe » ou une alimentation déséquilibrée et de communiquer largement sur cet objectif.

Dans cette optique nous avons fait 8 propositions ci-après qui forment un tout cohérent, même si certaines ne vont pas dans le sens du discours politique habituel.

La production agricole locale couvre moins de 50% des besoins commerciaux et cette situation ne peut que s’aggraver dans le temps surtout si nos concitoyens se mettent à consommer davantage de produits frais. Il nous semble dès lors illusoire de considérer que la Nouvelle Calédonie puisse assurer à court et moyen terme une autosuffisance alimentaire sans les importations.
Dans ces conditions il faut rapidement mettre fin au système des quotas et des protections de marché dans le domaine alimentaire pour permettre aux importateurs de passer des contrats long terme avec leur fournisseur, à un meilleur prix qu’actuellement, et ainsi mieux garantir la sécurité de nos approvisionnements et faire baisser les prix.

Pour ce faire il faut mieux informer les consommateurs sur les produits commercialisés et légiférer pour obliger toute la chaine à donner des informations sur la qualité des produits, leur origine et la variété commercialisée. Une telle disposition permettra notamment à nos agriculteurs qui font des efforts de qualité sur leurs produits de pouvoir se distinguer et mettre en valeur leur travail.

Importer oui mais pas n’importe comment : il faut limiter les importations aux seuls produits répondant aux critères de qualité les plus élevés afin de ne pas tuer notre agriculture.

Il faudrait réorienter l’utilisation de l’argent public pour soutenir des projets précis, mesurables et contrôlés, d’amélioration de la performance et l’adaptation aux conditions de la concurrence, voire au développement de transformations aval, ou encore de l’exportation (pour bénéficier des effets de masse). Ces subventions ne devraient concerner que des produits dont les institutions agronomiques considèrent qu’ils sont bien adaptés aux sols, au climat et aux surfaces agricoles disponibles.

Il serait nécessaire d’inciter les petits agriculteurs à se regrouper en coopératives afin de faire poids sur le marché et également permettre des ventes directes aux consommateurs.
Un tel dispositif ne peut fonctionner que si des contrôles sont mis en place pour s’assurer du respect des spécifications NC de production (ou des normes d’importation) et veiller à l’équilibre des marchés afin de détecter toute anomalie de comportement des acteurs ou ententes.

Enfin (et nous constatons que ce point a été totalement oublié) il conviendrait d’utiliser les média (TV, radios) pour informer tous les jours les populations sur les principes à respecter pour une bonne alimentation.
Gilles VERNIER

Président

Contact presse : M. Philippe LASSAUCE – pl@nouvellecaledonie.ufcquechoisir.fr

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