Afin d’aider les consommateurs à mieux choisir leurs aliments, l’étiquetage des produits sera bientôt plus lisible.
Diabète, obésité,surpoids… Comme dans la plupart des pays industrialisés, la France doit faire face à ces pathologies, en partie liées à la façon de de s’alimenter, et aux maladies chroniques qui en découlent. Si l’étiquetage actuel liste en général la teneur en calories, en glucides, en lipides, en protéines et en sell, son interprétation reste « difficilement compréhensible » pour une majorité de particuliers, selon plusieurs associations de consommateurs comme l’UFC – Que Choisir ou la CLCV (Confédération logement et cadre de vie).
Pour aider les particuliers à faire leur choix, Marisol Touraine, ministre de la Santé, a indiqué, lors de la présentation des grandes orientations de la loi santé, que la lisibilité de l’information sur la qualité nutritionnelle des produits alimentaires industriels sera améliorée. Il s’agira certainement d’apposer une pastille de couleur sur les produits, comme l’avait proposée par le professeur Serge Hercberg dans son rapport remis en janvier 2014 au gouvernement.
Basé sur le même principe que les étiquettes énergie des logements ou des produits électroménagers, le nouveau logo devrait permettre aux consommateurs de mieux comparer les différents aliments entre eux.
Marisol Touraine préconise également que le principe d’une information nutritionnelle « volontaire, synthétique, simple, accessible par tous » soit inscrit au code de la santé publique .
Stephanie Alexandre, Le Particulier.
En mai 2014, un ensemble de professionnels du secteur et d’associations de consommateurs avait lancé une pétition en ligne pour réclamer l’inscription de cette mesure dans le projet de loi sur la santé qui doit être présenté en septembre 2014. C’est désormais en bonne voie !